dimanche 3 juin 2018

Olivia dans les jardins de la Fairie...

C'est le jardin de mon Beau-père, je le trouve magnifique c'est comme si on était vraiment dans un autre univers...

Olivia va vous faire visiter...



Quand je suis allée à la Fairie, au détour d'un petit chemin bordé de végétation, derrière le petit bois qui borde le domaine, je suis tombée sur ce sentier.

J'y ai découvert toutes sortes de fleurs et de parterres luxuriants avec de belles couleurs.






Tout y est beau et grandiose. Ces senteurs rappellent les eaux de toilettes d'antan.On peut même sentir les lavandes au loin.





Les rosiers sont gigantesques et les butineurs font un balai incessant sur chaque fleur. Quelques abeilles sont venues me voir de près. Je devais les gêner où elles devaient ce demander ce que je faisais dans leur jardin merveilleux.

Les roses au dessus de moi dégageait une senteur entêtante et capiteuse.

Après la floraison, elles changent de couleur et prennent des allures de panthères car elles sont parsemées de petites tâches qui ne sont pas sans rappeler la robe de ces félins en Afrique.



Tu serais avec moi, malgré ta taille tu te sentirais tout petit face à cette nature démesurée. J'ai l'impression parfois que la nature m'observe et qu'elle a des yeux.






Elle déploie des végétaux aux griffes acérées pour se défendre, comme ce gros chardon dont la taille est aussi grand que ma tête.




S'il y a un endroit où j'aime aller me balader c'est du coté de la grosse pierre. L'endroit y est ombragé et je peux me poser sur le monticule de pierres qui fait fasse à cette vieille fontaine datée qui tombe en ruine. Elle garde cependant son authenticité et ça lui donne du cachet.








A chaque petit sentier, je découvre des trésors de couleurs et d'odeurs avec des plantes aux formes bizarres. Les lianes bougent au sol, j'ai l'impression d'être suivie et surveillée.





Chaque fleur tinte au mouvement de cette légère brise qui m'effleure et entre dans ma robe blanche de nymphe.



Les mèches de mes cheveux voltigent au gré du vent, j'ai l'impression qu'il me chuchote à l'oreille la vie de cette partie de la Fairie que personne ne connait.

Même Arion ne m'a jamais parlé qu'il se trouvait cette pépite dans leur contrée. peut-être est-ce pour la préserver.



Auquel cas, je te la montre. Ces images, ces senteurs, le chant des oiseaux, le bruit des ailes des insectes butinants resteront à jamais gravées dans ma mémoire.

J'aurais voulu que tu sois avec moi pour partager  cette balade, car maintenant, tu fais un peu partie de cette contrée, celle qui nous a lié par ces lignes de lierre vivant.



























La nuit commence à tomber. Bizarrement, le soleil se couche tôt à la Fairie. Je vais me dépêcher de rentrer. Tu me manque. J'espère que la balade t'auras plu. J'y reviendrais très certainement, il reste encore pleins d'endroits à explorer.

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